Randonnée Tassili des Ajjers – Découverte du site préhistorique de l’Unesco, la cité perdue de Séfar 
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Votre aventure
Pendant cette randonnée dans le Tassili des Ajjers, nous partons sur un décor quasi martien ou lunaire, avec des milliers d’étoiles visibles au-dessus de nos têtes, des milliards même… Sans compter le Soleil !

Nous serons au cœur de la cité antique SEFAR à nouveau accessible. Selon l’UNESCO, puisque ce site y est classé, cet étrange paysage de grand intérêt géologique abrite l’un des plus importants ensembles d’art rupestre préhistorique du monde. Plus de 15 000 dessins et gravures permettent d’y suivre, depuis 6000 av. J.-C. jusqu’aux premiers siècles de notre ère, les changements du climat, les migrations de la faune et l’évolution de la vie humaine aux confins du Sahara
Vol pour Djanet via Alger
Vol à destination de Djanet avec une escale à Alger. À notre arrivée à Djanet, l’équipe locale nous accueille et nous conduit à notre campement pour un court repos avant de commencer notre aventure dans le désert.
Tassili des Ajjers, Jabbaren – Oued Tamrit

Nous partons en 4×4 vers le bas du plateau de Jabbaren à l’endroit où nous attendent notre équipe et nos ânes (env. 30 min). Chargement des ânes de nos divers sacs, bagages et paquets puis montée vers le col de Jabbaren tranquillement le long d’un sentier en zigzag. Moins d’une heure plus tard nous arrivons sur la terrasse au-dessus de la montée, entourés d’une végétation luxuriante (temps de marche donné à titre indicatif car cela dépend du rythme de chacun. Poursuivant dans la gorge étroite de Tafilalet, nous atteindrons la dernière montée trois heures après notre départ, nous arrivons en haut du plateau. Après une courte pause, nous longeons le plateau jusqu’au Oued Tamrit supérieur aux nombreuses peintures rupestres.
En remontant l’Oued vers notre campement, nous allons traverser des zones rocheuses et croiser les premiers cyprès. Après déjeuner et une pause, nous nous dirigeons vers Tan Zumaïtak, remarquablement préservé et riche en peintures uniques. La fin de journée nous mène vers le oued Tamrit inférieur, où nous découvrons de grands cyprès millénaires et un paysage inondé formant un grand lac. Le crépuscule approchant, nous regagnons le camp, juste avant la tombée de la nuit. Une journée riche en découvertes et en moments privilégiés au cœur de la nature sauvage et de l’histoire ancienne
Tamrit – In Itinen – Tin Tazarift
Nous commençons la journée par ranger le camp et charger les ânes. Après avoir savouré un petit-déjeuner paisible, nous prenons la direction de Tin Tazarift, tandis que les ânes empruntent un chemin plus direct. Environ une heure plus tard, nous sommes émerveillés par le paysage du Tassili, en découvrant le labyrinthe de pierre de Titeras N’Elias. Ce lieu, façonné par l’eau et le vent, ressemble à une ville pétrifiée avec ses rues, avenues, gratte-ciels, et arches naturelles. Nous y découvrons un abri caché renfermant un panel de peintures anciennes, dont une représentation remarquable d’un chariot tiré par deux chevaux.
En longeant l’Oued In Itinen et alors que nous approchons de notre destination, Tin Tazarift, nous explorons un autre site, cette fois principalement décoré de peintures de la période des chameaux, avec des inscriptions en Tifinagh et des représentations détaillées de structures ressemblant à des maisons. Juste avant d’arriver, nous sommes charmés par l’image d’une autruche peinte, un motif rare et précieux qui marque la fin de cette journée riche en découvertes et en émerveillement.
Tin Tazarift – Sefar
Aujourd’hui, l’exploration commence par une marche matinale vers Tin Aboteka, situé à moins d’une heure de là. Le campement n’est pas démonté, car un retour est prévu pour le déjeuner avant de repartir vers notre bivouac du soir. Tin Aboteka, ancré au sud-ouest de la ceinture de grès érodé qui abrite également Tin Tazarift et Sefar, se démarque par ses peintures rupestres. Le site offre des œuvres uniques dispersées parmi des formations rocheuses imposantes. Le clou du site est un abri sous roche dominé par une peinture grandeur nature d’un archer, une pièce sans équivalent dans la région, dont le style et l’époque restent énigmatiques. Sur un promontoire offrant une vue sur un plateau incroyable, une grande figure humaine aux contours estompés attire l’attention, ayant une tête bulbeuse et des membres musclés. 
La curiosité se porte ensuite sur des peintures suggérant des formes rondes préhistoriques, interprétées par certains comme des représentations de champignons. Ces formes, associées à des figures masquées, ajoutent à l’étrangeté et à la richesse symbolique du site. Nuit sur le site de Séfar.
Sefar – Tin Kani – Alanedoumen
La matinée commence tranquillement, profitant de la chaleur du soleil pour se lever un peu plus tard et prendre le petit-déjeuner avant d’aller ensuite explorer la moitié nord de Sefar (Sefar noire), connue pour abriter une des plus grandes concentrations de peintures de tout le Sahara.
Découverte de plusieurs sites de murs peints, le long des allées formées par l’érosion, présentant des antilopes rouannes de taille supérieure à la normale, ainsi qu’un rhinocéros bien reconnaissable, unique en son genre de cette époque. D’autres peintures à proximité montrent des figures humaines dans des postures et scènes variées, souvent difficiles à interpréter, avec un thème récurrent d’objets en forme d’œuf décorés à l’intérieur.
Parmi les découvertes notables, on trouve le ‘grand dieu’ baignant dans la lumière parfaite du matin, une scène de pastoralisme avec des archers en parfait état de conservation, et des figures rondes représentant des scènes familiales ou des animaux comme des hippopotames, des moutons et des antilopes, ainsi que des scènes de la vie pastorale et des figures portant des coiffes étranges.
Notre exploration met en lumière la richesse et la diversité de l’art rupestre de Sefar, offrant un aperçu précieux de la vie et des croyances des peuples anciens du Sahara. Le milieu de matinée se termine par un parcours de 16 kilomètres qui mène de Sefar vers Alanedoumen, en passant par des étendues plates ponctuées de roches vers Tin Kani, connue pour ses formations naturelles impressionnantes et notamment son arche naturelle. Divers sites d’art rupestre en cours de route, dont un abri rocheux avec des peintures historiques. En approchant Alanedoumen, nous traversons d’autres sites avec des peintures de différentes périodes, y compris des girafes et un oiseau blanc. Avant d’établir notre camp, nous explorons les lieux avec d’autres sites d’art rupestre, incluant des chariots tirés par des chevaux et un grand rhinocéros gravé. Le camp est établi près d’un Oued où on découvre d’autres peintures et un cyprès solitaire.
Alanedoumen – Ozaneare – Jabbaren
Nous reprenons notre chemin vers Jabbaren. Pause déjeuner, à l’ombre des cyprès près d’une guelta avant de repartir à travers un plateau, profitant de la facilité de la marche sur cette étendue plate pour couvrir rapidement la distance nous séparant de notre destination finale. En chemin, la découverte d’autruches peintes dans un abri sous roche, nous rappelle que chaque jour dans le désert réserve son lot de surprises, qu’elles soient petites ou grandes. Notre arrivée à Jabbaren marque la fin d’une journée riche en émotions, en découvertes, et en moments de partage inoubliables.
Jabbaren – Adaik
Nous quittons le site de Djabaren à contre cœur, traversant le col rocailleux de l’Akba Aroum pour atteindre le pied du plateau, où nous retrouvons nos véhicules 4×4 pour un transfert vers Adaik. Tout ici se mélange… dunes orange mélangées à d’énormes rochers aux formes incroyables et multiples. L’étonnement est total devant les labyrinthes insensés d’Adaïk et terminons à Tisras aux mille forêts de pierres et de sable. De là nous bénéficions d’une vue panoramique sur le plateau du tassili et sur le pic Tiska, à 100 km plus au sud !
Adaik – Djanet
Nous reprenons nos véhicules 4×4 pour nous ramener à Djanet. A notre arrivée dans la cité oasis, nous visitons le centre, les jardins avant de prendre une douche bien méritée et un dîner typique digne de ce nom. En fin de soirée, nous sommes transférés à l’aéroport pour prendre le vol retour en France.
Arrivée en France