Agence de voyage

Tadrart Rouge

Hébergement

En camping à Djanet et en bivouac

Type de Circuit

De 2 et 6h

Prix par pers base 2 mini

A partir de 1 600 €

Tadrart Rouge

Algérie: La Tadrart Rouge, fenêtre sur le Sahara et son histoire Plus vaste que l’Australie avec ses 8 millions de kilomètres carrés, le Sahara n’a pas toujours été le plus grand désert chaud de la planète. Il y a 15 000 ans, il a connu une période verdoyante provoquée par une brève phase de réchauffement qui avait accentué les phénomènes d’évaporation au-dessus de l’océan et poussé les moussons jusqu’au cœur du continent nord-africain. Les paysages arides que l’on connait aujourd’hui étaient alors recouverts par de grands lacs ainsi que d’une riche végétation. Des éléphants y vivaient, ainsi que des hippopotames, des crocodiles, et aussi des hommes. Ces derniers, comme pour immortaliser cette période propice à la vie, ont tracé des peintures et gravures à même la roche. Ces témoignages du passé sont omniprésents dans la Tadrart Rouge. En effet, ce fragment de Sahara situé dans le sud-est Algérien propose à ceux qui s’y aventurent plus de 15000 gravures. Au gré des dunes de sables et des pitons rocheux, le voyageur découvre ainsi, en même temps que des paysages époustouflants, un témoignage émouvant du passé.

 

Vous pouvez zoomer sur la carte à l’aide de ⌘+Molette de

JOUR 1

VOL POUR DJANET Transfert. Première nuit de campement. On prend ses marques et contact avec les guides touaregs qui accompagnent le voyage. On s’installe dans l’itinérance.

JOUR 2

DJANET – IN DJAREN (TADRART ROUGE) Dans l’oued In Djaren, à certaines périodes de l’année, on peut rencontrer de véritables tapis de coloquintes, qui savent trouver l’eau où elle est – profond – et forment un contraste saisissant avec le contexte minéral et roux dans lequel ils apparaissent. Car le Tadrart ne vous ménage pas de transition : vous êtes d’emblée dans la grand bain de sable et des paysages en majesté. Ce sont aussi les premières peintures rupestres, dont certaines sont d’une finesse de trait, d’une adaptation à la roche qui signalent un sens esthétique achevé.

JOUR 3

IN DJAREN (TADRART ROUGE) – MOUL NAAGA (TADRART ROUGE) Moul Naaga est une dune monumentale, dans un environnement qui en comporte de nombreuses et de toutes les tailles. Certaines tout à fait lisses, d’autres comme marquées sur leur surface d’un ressac vague et léger. Ce qui impressionne, c’est l’assaut que le sable, poussé par le vent, donne aux formations rocheuses. Tel une espèce de Sisyphe moléculaire il monte contre elles, glisse, chute, remonte, s’établit et finit par s’installer au point d’effacer parfois ce qui le porte.

JOUR 4

MOUL NAAGA (TADRART ROUGE) – IN TEHAK (TADRART ROUGE) Après ces sables circonvenant la pierre, la mer de sable est d’un autre ordre. Plus paisible. Ces longues montuosités ont quelque chose d’alangui. Pour nettes qu’elles soient, les crètes ne sont ni acérées, ni menaçantes. Tout témoigne d’une certaine bonhommie du sable régnant. Il est chez lui. Dans une exclusivité que l’on sent presqu’absolue. Comme toutes les grandes formations, cette mer peut être dans sa monumentalité dangereuse par inadvertance. Vos guides la connaissent et vous épargnent les imprudences.

JOUR 5

IN TEHAK (TADRART ROUGE) – TIN MERZOUGA (TADRART ROUGE) Là, c’est la big thing, une dune de 1300 mètres de haut. Randonnée vers le sommet pour un panorama stupéfiant de la mer de sable rouge. Le chromatisme si varié des éléments minéraux simples composant le désert a ici l’un de ses points d’incandescence. Si le paysage d’In Tehak tenait plutôt à la matière, à l’épaisseur, celui-ci propose de la couleur en une sorte d’abstraction énorme. La montée s’organise en fonction des possibilités de chacun, le sommet n’étant pas un but en soi, mais le tremplin le plus élevé.

JOUR 6

TIN MERZOUGA (TADRART ROUGE) – ESSENDILÈNE On chemine dans un canyon étroit et puis, voilà l’oasis d’Essendilène. Inhabitée désormais. Buissons xérophiles, palmiers et lauriers roses gagnent à leur présence soudaine une qualité particulière. On poursuit vers les gueltas. Les Touaregs sont familiers de ces lieux favorables à eux-mêmes, à leurs dromadaires, leurs ânes, leurs chèvres. La vie du désert passe par là. Après la grande aridité, l’eau et la végétation sont des merveilles (qui expliquent bien des aspects des civilisations que le désert challenge).

JOUR 7

ESSENDILÈNE – ERG ADMER Ensuite, le sable clair de l’erg Admer, l’un des plus vastes champs dunaires du Sahara. Peut-être moins dramatique que le reste, mais ample et bien à même de faire pressentir l’impalpable durée géologique dans l’indécision labile de ses formes. Le site néolithique de la vache qui pleure est extraordinaire. Le génie des antiques sculpteurs de bovidés éclate dans la sûreté de trait, dans l’harmonie, dans de subtils effets de stylisation, dans un réalisme élégant. Dernière nuit de bivouac.

JOUR 8

Vil DJANET

JOUR 09

DJANET – VOL RETOUR Transfert à l’aéroport et vol retour.

Accomodation

Activity

Book a flight

Popular list